Ne pas se faire pincer...

Mais qu’est-ce que je fais là ? Cette question tournait dans la tête d’Hajiro. En effet il était allongé à plat ventre sur le sol, derrière une cloison. Il avait déjà l’air ridicule, mais le pire, c’est que cette cloison était celle des sources chaudes.

_ Si je me fait pincer, je suis mort… pensa-t-il.

Cependant il ne pouvait pas s’empêcher de regarder dans le petit espace entre la cloison et le sol. On avait alors une vue sur la source creusée, et sur les jolies filles peu vêtues qui s’y trouvaient.

_ Alors mon idée était pas mal hein ? Demanda Remaru qui était forcement dans le coup

_ Euhh ouai.

Hajiro allait dire autre chose mais son attention fut captée par une jolie fille qui sortait de l’eau.

_ Magnifique vue sur le décolleté, précisa Remaru.

_ Ouai j’avoue…

La fille en question marcha justement vers nos deux kéké planqués. Elle s’avança et s’appuya contre la cloison.

_ C’est pourri on voit que ses pieds…

Mais tout d’un coup, le fragile paravent de bambou plia sous le poids de la fille, pourtant pas très grand.
Il y eu un vacarme assez assourdissant.
Mais heureusement pour les deux voyeurs, le paravents leur était tombé dessus, les cachant.

La fille s’excusa auprès des autres pour le dérangement et essaya de remettre le paravent en place. Mais en voulant le faire, elle marcha involontairement sur un doigt d’Hajiro qui dépassait.

_Oh bordel, elle m’a niqué le doigt !!!! Cria celui-ci.

Il y eu un blanc.
Puis toutes les filles se mirent à crier ensemble. Hajiro recula lentement, mais il se rappela que Rema était encore sous le paravent.
Mais celui-ci eu la mauvaise idée de se relever.

_ En voila un deuxième !!! Crièrent les filles.

Rema et Hajiro se regardèrent, et se mirent à courir en même temps. Mais pour une raison inconnue ( ou pas ) le pantalon de Remaru était à moitié ouvert. Il tomba donc à ses pieds et entraina le caleçon.

_ Merde je suis à poil !!

Il essaye de le remonter, et se pencha en avant pour le rattraper. Offrant ainsi aux filles une vision dont-elles se seraient bien passées.

_ Tient c’est la pleine lune, dit Hajiro

_ Ta gueule Haji !

Bon me revenant le droit l'idée de l'excursion, et j'étais de ce que j'étais c'est à dire un couillon en ce moment ! je décidais de remontait mon caleçon et pris mon falsar sous le bras . J'interpella Hajiro qui pouvait plus respirer, il se foutait de ma situation mais à un point inimaginable ! Si je rentrais dans ma chambre j'aurais encore une réputation de plus et si j'y retournerais aux sources je risquerais de m'en prendre une dans la tête . Ma fierté et ma dignité me dictait d'aller aux sources mais la honte et hajiro m'encourageaient à rentrer dans ma chambre. Le courage l'emporta je décidais de revenir aux sources chaudes et de m'expliquer! je dis à Hajiro :
"- et Haji c'est bon t'a fini de te foutre de ma gueule, faut qu'on y retourne, on a pas le choix, ET ARRÊTE DE RIGOLER, MERDE !

- t'en es sur ? car je suis pas sur qu'elles vont nous accueillir les bras ouverts.

- On a pas le choix il faut que l'on assume maintenant qu'on s'est fait pincé, il faut éclaircir la situation .

-Pour coup sur, ta lune a été éclairée, dis hajiro en rigolant !"

Après mettre taper des jeux de mots sur mon anatomie on arrivèrent sur les lieux de la catastrophe. Les filles toujours dénudées enfin peu habillées nous regadèrent venira avec crédulité .

"- Euh pardonnez moi, euh... excusez nous et particulièrement moi, mais tout ceci est un malentendu si vous vous bien m'entendre, je vous promet de tout vous expliquez ."

Le petit groupe de filles avancèrent vers nous .

" -Voilà , moi et mon cmarade Hajiro étions venus ici pour glandouillé ainsi que de se détendre . Nous venons de finir tous les examen et comme vous pouvez le voir nous étions un peu tendu .

-Oui nous avons remarqué ;dit une brunnette en serviette rose .

- Mon ami et moi avons l'intention juste de se baigner mais en arrivant on vous a entendu, du coup pour pas vous dérangez, on a décidé d'atendre que vous partez pour rentrer . Vous voyez il n'y a pas de lézard, je veux par cette expression, pas d'autour loupe !

-"Oui, c'est très aimable à vous d'avoir attendu mais pouvez-vous nous expliquer ce que ton pantalon a eu ? dit la magnifique créature en serviette rose .

-Enfait ce gugusse qui est là, est remaru , il voulait ...

-Haji ta gueule ! laisse moi faire !

- Alors ceci j'espère ne vous a pas choqué car comme j'en avais marre d'attendre je décidai de me mettre en caleçon pour venir vous rejoigne . C'est tout il n'y avait rien de déplacé dans mon intention, je peux vous le jurez.

- Je m'atendez pas à cette réponse de votre part mais elle me convient plus que tout, en plus vous semblez galant et charmant ! Il fallait juste nous demandait de venir nous vous aurions accepté sans problème. Puisque que l'histoire est réglée, cela vous tenterais de partager mon bain avec moi remaru ...."

Je partis avec cette belle brune, je crois que je tombe amoureux, laissant haji avec les autres nana

Il était 18h passé lorsque je me rendis aux sources chaude histoire de me détendre après une dure journée de cours. J’arrivais quand j’entendis une fille dire : "Puisque que l'histoire est réglée, cela vous tenterais de partager mon bain avec moi Remaru ...." je ne pus m’empêcher de sourire, alors comme ca Remaru avait enfin trouvé une fille assez gentil pour lui demander compagnie…
Je me déshabillai et passa une serviette assortie à mes cheveux. Je fis coulisser la porte mais une mèche de cheveux me gênait alors je fis demi tour et mi une barrette à mes cheveux. Arrivant aux bassins je fus d’abord aveuglée par un brouillard puis ma vue s’habitua à l’atmosphère. Etant donné que Remaru était ici je pensais voir Hajiro mais je ne l’aperçu pas.
Je m’installais en regardant Remaru et une fille brune parler. Tout un coup un groupe de fille que je n’avais pas remarqué auparavant si mirent à rire et dire : « trop mignoooooooooooooon ! » j’essayais de découvrir la raison de cette exclamation et me penchait sur le coté pour essayer de voir ce qui se trouvait au milieu du cercle qu’elles formaient. J’aperçue une touffe de cheveux blanc qui ma sembla familier…Je me levais d’un bon lorsque j’eu identifié la « chose » présente entre ces groupies! J’étais tellement en colère et triste qu’il avait intérêt à avoir une bonne explication si il ne voulait pas que je lui arrache ses magnifiques prunelles et que je ne les lui fasse manger (ne pas se représenter la scène svp, l’image du personnage serait réduite en cendre^^’). Plus je m’approchais du groupe et d’Hajiro, rougissant, plus je sentais une aura noir, oppressante, sortir de moi…Un fois arrivée à leur hauteur je fermais le poing droit, l’autre main tenant ma serviette, et dit d’une voix tremblante :

« Hajiroooo ?! »

Il changea instinctivement de couleur…

Non pas que la situation était désagréable, au contraire. La peau nue des jeunes filles se pressait devant les yeux d’Hajiro qui pourtant ne semblait pas profiter pleinement de la situation.
Celui-ci sentait quelque chose arriver. Comme une mauvaise conscience. Ou un esprit en colère.
Et il n’avait pas tort car cet esprit se manifesta sous la forme de Mei, qui tenant sa serviette d’une main utilisait l’autre pour serrer le poing. Mais outre ces détails elle avait un véritable regard de tueur.

Hajiro sentit alors que ce qui allait arriver serait mauvais.
Pour lui…

Tel un diable a ressort, il jaillit du groupe de fille en les malmenant légèrement. Peu lui importait, c’était la fuite ou la mort. Il commença a courir quand il sentit le regard de Mei lui vriller le dos. Il s’arrêta brusquement. Puis se retourna lentement.
Il fallait qu’il s’excuse, pas d’autre solution. Il avança alors la tête haute vers son amie. La tête un peu trop haute. Tellement haute qu’il ne put voir le morceau de savon qui trainait par terre.

Dans une magnifique glissade, Hajiro perdit l’équilibre et, reflex purement humain, tendit les bras en avant pour se rattraper. La seule chose qu’il rattrapa fut un objet d’environ d’un mètre sur un mètre cinquante, doux, sec, et d’un violet léger.

_ «  Tiens, une serviette… »

Si les neurones d’Hajiro avait pu émettre un son, on aurait entendu « Clic ». Malgré lui, ses yeux cherchèrent a contourner le « rempart serviette ». Il s’élevèrent, s’élevèrent…

_ « NE REGARDE PAS ABRUTI ! »

Une gifle d’une puissance incroyable décolla Hajiro du sol. Celui-ci réussi par miracle a retrouver son équilibre et commença a courir de toutes ses forces.

_ « REVIENS ICI ! Hurla Mei

_ PAS QUESTION ! Répondit Hajiro »

Le charmant couple se courait après dans toutes les sources lorsque Mei attrapa une bassine qui trainait par terre et la jeta sur Hajiro.

Celui-ci vit l’objet arriver au ralentit et lorsque celui-ci le percuta, Hajiro effectua une magnifique parabole d’un angle de 85,4634 degrés par rapport au sol ( si je vous assure !) et pour finir, dans un grand cri et une grande éclaboussure atterrit dans le bain.

Je courrais derrière Hajiro tout en essayant de contrôler mon humeur, même si c’était affreusement difficile, pour ne pas voir "un problème d’ailes". Trébuchant légèrement sur une bassine j’eu alors l’idée de m’en servir comme projectile pour arrêter Hajiro dans sa course…ma mère m’avait toujours dit que j’avais une grande force…j’en eu la preuve…l’argenté (Hajiro) venait de faire un magnifique vol plané (peut être son baptême de l’air…). J’avançais à présent lentement, très lentement, pour qu’Hajiro comprenne sa cuisante défaite. Je n’avais même pas remis ma serviette correctement elle ne me cachait que de devant, heureusement mes cheveux étaient assez long pour recouvrir l'arrière...Je pouvais entendre Remaru mourir de rire quand je rentrais dans le bassin. Je me retournais et le fusillais du regard. Son rire s’arrêta instantanément. Mais revenant à mon copain je vis une lueur de terreur dans ses magnifiques yeux. Ceux-ci m’arrêtèrent, ses yeux et l'assemblée de groupies.


« Mon dieu, elle est horrible cette fille, comment peut-il sortir avec un monstre pareil ! Chuchota une des filles.

-ouais, on a rien fait de mal ! Renchérit une autre.

-c’est sur, ‘faut qu’elle se calme» Accusa une nouvelle.


Je m’arrêtais sur le mot monstre…bien sur ce n’était pas cette signification de monstre que je redoutais mais ca faisait toujours mal d’entendre ces propos. Je restais alors bloquée, oubliant une secondes ma rage, je baissais la tête et un frisson me parcouru le dos. Honteuse et humiliée, je laissais libre cour à mes larmes qui ne demandaient qu’à sortir. Je pensais m’excuser d’avoir réagit de cette façon mais mon corps ne répondait pas. Plantée la, au milieu du bassin, pleurante et à moitié nue, je ne savais plus quoi faire.

Au vacarme avait succédé le silence que seule le bruit des vaguelettes et des gouttes d’eau venait briser.
La tête baissée, Mei se tenait debout dans le bassin. A moitié nue.

Hajiro mis quelques secondes à comprendre ce qui se passait. C’est probablement le fait de voir les larmes couler le long du beau visage de Mei qui le fit réagir. Il s’approcha.
Il enlaça alors Mei si fort qu’il eu peur de lui faire mal. Il voulait juste sentir son corps contre le sien.

D’une main, il dégagea ses longs cheveux et lui murmura quelques mots à l’oreille. Pui la serra de plus belle.

Ils restèrent enlacés un long moment. Les sanglots de Mei ne s’arrêtaient pas.

_ « Je t’en supplie arrête… murmura Hajiro, si tu pleure je me sens mal. C’est moi qui devrait pleurer ici. Je suis désolé.

Les phrases s’enchainaient, dénuées de sens.

Mei leva la tête et fixa Hajiro de ses beaux yeux. Un lac bleu-vert dans lequel le garçon s’était noyé.

« Mon dieu, si je n’étais pas déjà fou d’elle, j’aurais pu tomber amoureux a cet instant précis…  pensa-t-il. »

Après une dernière étreinte, Hajiro pris Mei par la main et sortit lentement du bain.